À Marseille et en Provence, l'ensemble de la communauté de la croisière s'est saisi très tôt des enjeux de développement durable, pour mieux connaître l'impact de l'activité sur l'environnement, en limiter les effets négatifs et assurer une trajectoire maîtrisée et harmonieuse au bénéfice du territoire.
Cette mobilisation collective constitue le socle d’une ambition partagée : œuvrer en faveur d’un tourisme de croisière de qualité, + vert, + sécurisé et + responsable.
Fort de cette démarche, l’Association de la Croisière a impulsé et mis en œuvre, avec le reste de la place portuaire locale, des actions concrètes, faisant de Marseille un port pionnier du développement durable et de la transition éco-énergétique de la croisière. Ces actions concourent à :
- Réduire l'empreinte environnementale des escales
- Maîtriser les flux de visiteurs et prévenir les phénomènes de sur-fréquentation
- Faire le lien entre les acteurs du territoire (institutionnels, économiques et associatifs) pour contribuer à la réussite des projets d'économie sociale et solidaire
- Mieux évaluer l'impact de la croisière sur le territoire dans son ensemble
La Charte Bleue - La mobilisation des compagnies de croisière autour d'objectifs concrets et contraignants de réduction de la pollution atmosphérique.
Lancée à l’initiative de l'Association de la Croisière, cette charte consacre l’engagement de la majorité des compagnies en escale à Marseille à respecter 4 mesures pour réduire leur impact environnemental, au-delà de la réglementation en vigueur (cf. rubrique dédiée)
Partenariat avec AtmoSud - Le développement de mesures précises des émissions liées à la croisière
AtmoSud et le GPMM ont conclu, depuis 2015, une convention de partenariat pour l’échange de données. En 2021, ce partenariat a été renforcé pour mieux identifier et modéliser les émissions liées à la croisière et ainsi, définir des objectifs de réduction chiffrés. Ceci passe par une fréquence accrue d’envoi des données par la capitainerie du GPMM à AtmoSud (désormais quotidienne) et la transmission d’informations techniques supplémentaires par le GPMM et les armateurs pour mieux simuler l’exposition aux fumées.
La coordination de 12 opérations de dons alimentaires et de mobilier par les compagnies à des associations caritatives locales
Environmental Ship Index (ESI) - La mise en place d'un barème incitatif de droits de port
L’ESI est un outil international utilisé par le GPMM pour récompenser les armateurs, dont les compagnies de croisière, qui agissent pour réduire leurs émissions atmosphériques en investissant dans le verdissement de leur flotte.
La régulation de l'accès à certains sites touristiques très fréquentés et la promotion active de sites alternatifs
En lien direct avec les agences réceptives, le l'Association de la Croisière a institué des règles limitant l’accès à Notre-Dame de la Garde et au Panier, des sites très sollicités pour les excursions. Ces restrictions concernent le nombre de groupes/autocars par navire et par demi-journée qui peuvent être accueillis et sont adaptées au nombre d’escales.
La connexion électrique des navires à quai (CENAQ)
Le dispositif de branchement à quai, déjà disponible pour les ferrys, sera opérationnel pour les paquebots de croisière d’ici 2025 (équipement de 2 premiers postes à quai puis 2 postes supplémentaires à l’horizon 2027). Les paquebots requièrent des spécificités en matière de puissance électrique et de fréquence électrique (conversion du 50Hz, norme américaine, en 60Hz) : il s’agit donc d’aménagements plus complexes à réaliser. L’objectif de l’électrification des quais est de réduire les émissions atmosphériques et les nuisances sonores engendrées par les escales, au bénéfice des riverains.
Le dispositif CENAQ représente un investissement de 20 millions d’euros par le GPMM, soutenu notamment par la Région Sud dans le cadre du « Plan Escales Zéro Fumée ». Il permettra à Marseille de faire partie des 1ers ports de croisière à offrir une telle solution dans le monde, pour des paquebots de toutes les tailles, y compris ceux requérant une puissance électrique importante. Et grâce au partenariat mené avec ENEDIS, l’énergie mise à disposition sera d’origine renouvelable !
Les compagnies de croisière contribuent également au financement des solutions de branchement électrique, à travers le versement de droits de port supplémentaires.
La Charte Bleue - La mobilisation des compagnies de croisière autour d'objectifs concrets et contraignants de réduction de la pollution atmosphérique
Lancée à l’initiative du Club de la Croisière, cette charte consacre l’engagement de la majorité des compagnies en escale à Marseille à respecter 4 mesures pour réduire leur impact environnemental, au-delà de la réglementation en vigueur.
Environmental Ship Index (ESI) : la mise en place d'un barème incitatif de droits de port -La mise en place d'un barème incitatif de droits de port
L’ESI est un outil international utilisé par le GPMM pour récompenser les armateurs, dont les compagnies de croisière, qui agissent pour réduire leurs émissions atmosphériques en investissant dans le verdissement de leur flotte. Des primes sur les droits de port sont ainsi accordées aux navires les plus vertueux qui font escale à Marseille.
La coordination d'opérations de dons alimentaires et de mobilier par les compagnies à des associations caritatives locales
La croisière n’a pas attendu la crise sanitaire du COVID-19 pour venir en aide aux personnes en difficulté et offrir ses excédents alimentaires aux associations et banques alimentaires de Marseille. Les compagnies peuvent également faire don de mobiliers, de vaisselle, etc. Ces opérations sont effectuées en collaboration avec le Club de la Croisière, le Port de Marseille Fos, le Bataillon de Marins Pompiers de Marseille, la Préfecture des Bouches-du-Rhône et les autorités douanières (10 opérations caritatives coordonnées en 2020)
La régulation de l'accès à certains sites touristiques très fréquentés et la promotion active de sites alternatifs
En lien direct avec les agences réceptives, le Club de la Croisière a institué des règles limitant l’accès à Notre-Dame de la Garde et au Panier, des sites très sollicités pour les excursions. Ces restrictions concernent le nombre de groupes/autocars par navire et par demi-journée qui peut être accueillis et sont adaptées au nombre d’escales.
La connexion électrique des navires à quai (CENAQ)
Le dispositif de branchement à quai, déjà disponible pour les ferrys, sera opérationnel pour les paquebots de croisière d’ici 2025 (équipement de 2 premiers postes à quai puis 2 postes supplémentaires à l’horizon 2027). Les paquebots requièrent des spécificités en matière de puissance électrique et de fréquence électrique (conversion du 50Hz, norme américaine, en 60Hz) : il s’agit donc d’aménagements plus complexes à réaliser. L’objectif de l’électrification des quais est de réduire les émissions atmosphériques et les nuisances sonores engendrées par les escales, au bénéfice des riverains.
Le dispositif CENAQ représente un investissement de 20 millions d’euros par le GPMM, soutenu notamment par la Région Sud dans le cadre du « Plan Escales Zéro Fumée ». Il permettra à Marseille de faire partie des 1ers ports de croisière à offrir une telle solution dans le monde, pour des paquebots de toutes les tailles, y compris ceux requérant une puissance électrique importante. Et grâce au partenariat mené avec ENEDIS, l’énergie mise à disposition sera d’origine renouvelable !
Les compagnies de croisière contribuent également au financement des solutions de branchement électrique, à travers le versement de droits de port supplémentaires