L’impact socio-économique de la croisière

Les paquebots de croisière génèrent de l'activité économique, à la fois pour les professionnels portuaires et touristiques du territoire, dans les territoires où ils font escale, que ce soit en termes de revenus (retombées) ou de création d'emplois.

Lorsqu’il fait escale à Marseille, un paquebot de croisière fait intervenir une très large gamme d’acteurs, qui vont bénéficier directement de cette activité : les autocaristes et les guides pour les excursions, les pilotes et les lamaneurs pour la mise à quai du bateau, les sociétés d’avitaillement pour recharger le navire en vivres et en carburant, les taxis pour le transfert des passagers, etc.

De façon plus large, les escales de croisière profitent au commerce local, à travers les dépenses des passagers qui visitent le territoire, mais aussi des membres d’équipage en temps libre.

Sur le territoire Marseille Provence, la croisière génère 375 millions d’euros de retombées économiques totales en 2019 et plus de 2.000 emplois directement liés aux escales de croisière, auxquels s’ajoutent 1.000 emplois liés à la présence de sièges sociaux et à la réparation navale.

Pour s’assurer que cet impact socioéconomique soit le plus fructueux possible, le territoire possède des leviers d’action sur lesquels l’Association agit :

  • Réguler et diffuser les flux (et donc les dépenses) dans l'espace et le temps
  • Diversifier les parcours de visite
  • Veiller à la qualité des produits touristiques proposés
  • Inciter aux approvisionnements locaux
  • Inciter les passagers à revenir en séjour et à séjourner avant/après la croisière ou encore stimuler la programmation de croisières au départ de Marseille

Les dépenses dépendent de la nationalité, du segment de clientèle et du type d’escale (tête de ligne ou transit).

Toutes les données sont issues de l’étude sur l’impact sectoriel de la croisière en Région Provence-Alpes-Côte d’Azur – BVA-CCIAMP (2017).

La croisière présente plusieurs atouts pour l’économie touristique locale :

  • Sa saisonnalité permet d’éviter une sur-fréquentation lors de la période estivale et de dynamiser le tourisme sur les « ailes de saison » (automne et printemps), qui concentrent l’essentiel du trafic de croisière à Marseille.
  • De nombreux passagers (40%) achètent une excursion pour visiter la destination, ce qui génère une activité très importante pour les guides et les autocaristes. Ces excursions sont organisées par des agences réceptives basées localement et leur prix moyen est de 53,30€.
  • Que ce soit lors des « temps shopping » des excursions ou en visite libre, les passagers dépensent dans les commerces locaux. Ils sont près de 9 sur 10 à effectuer une dépense lorsqu’ils sont en transit, à hauteur de 50,30€ en moyenne (hors prix de l’excursion), ou 43,20€ sur l’ensemble des passages.
  • La croisière est un moteur de l’attractivité de Marseille et de la Provence à l’international : ses passagers représentent plus de 120 nationalités sont majoritairement européens et nord-américains.
  • Elle est un prescripteur efficace pour de futurs séjours dans le territoire : environ 7 passagers sur 10 envisagent de revenir à Marseille pour une plus longue durée et plus de 8 sur 10 sont prêts à recommander la destination auprès de leurs proches.
  • Les navires en escale correspondent à des segments de clientèle diversifiés et complémentaires, représentant tous les budgets et les habitudes de voyage, des paquebots « grand public » aux embarcations de luxe.